Gustav Klimt, un acteur de la modernité

Hydre I (Amies I), 1904-1907

Gustav Klimt est un artiste mondialement connu pour ses toiles travaillées à l’or aux motifs intriqués. Personnalité emblématique du mouvement de la Sécession autrichienne, Klimt est souvent vu comme l’un des initiateurs du modernisme dans l’art autrichien.  

I. Un artiste accompli 

A. Enfance et formation 

Gustav Klimt naît en 1862 dans une famille très modeste de sept enfants dans la banlieue viennoise. Il apprend l’orfèvrerie auprès de son père avant de partir étudier, accompagné de ses frères, à l’Ecole des Arts Appliqués de Vienne. C’est grâce à leurs professeurs que Gustav et Ernst Klimt participeront à des projets de peinture décorative, ce qui poussera les frères et leur ami Franz Matsch à ouvrir leur atelier, la Künstler-Compagnie (compagnie des artistes) en 1879, avant la fin de leurs études. 

En quelques années, l’atelier se voit confier plusieurs chantiers prestigieux, dont plusieurs grandes peintures pour les escaliers et plafond du Burgtheater de Vienne. Ils obtiendront pour ce travail la Croix d’or du mérite artistique, Gustav Klimt a alors 26 ans.  

Autel de Dionysos Burgtheater, Vienne
Autel de Dionysos Burgtheater, Vienne
Plafond du Burgtheater de Vienne
Grand escalier Burgtheater, Franz Matsch, Gustav Klimt 

Les productions de Gustav Klimt sont alors reconnues pour leurs réalismes saisissants. Aux commandes de fresques et peintures décoratives de l’atelier, s’ajoutent des demandes de portraits adressées à Gustav Klimt. En 1892, après le décès d’Ernst Klimt, l’atelier formé par les trois élèves de l’école d’arts appliqués de Vienne, la Künstler-Compagnie est dissolue. 

Idylle, 1884
Idylle, 1884 

B. Sécession viennoise 

En 1891, Gustav Klimt devient membre de l’association des artistes autrichiens. Cependant, cette institution trop ancrée dans le conformisme ne laisse pas de place au renouveau artistique. Plusieurs membres de l’association se regroupent autour de cette volonté de renouvellement et finissent par créer en 1897 leur propre groupe, Secessionsstil. Connu comme la Sécession viennoise, le groupe comprenant 13 artistes multidisciplinaires s’articule et diffuse leurs idées autour de la revue Ver Sacrum (printemps sacré). 

Gustav Klimt, président du groupe pendant ses 2 premières années, est une des figures centrales du mouvement. Le but de la Sécession est d’encourager un renouveau de l’art, les échanges avec d’autres artistes à l’international, la création d’un art total.  

En 1898, est érigé le Palais de la Sécession, œuvre architecturale et lieu d’exposition pour les artistes sécessionnistes. Au-dessus de l’entrée on peut lire une citation résumant la volonté du groupe : 

 “Der Zeit ihre Kunst. Der Kunst ihre Freiheit” (A chaque âge son art, à chaque art sa liberté).  

Si le palais de la Sécession met toujours à l’honneur les principales figures du mouvement, les étages sont encore aujourd’hui consacrés à des expositions d’artistes contemporains. 

Palais de la Sécession, Vienne
Palais de la Sécession, Vienne 

Le groupe organise plus de 23 expositions entre 1898 et 1905. Dès la première, les sécessionnistes attirent l’attention. L’affiche d’exposition réalisée par Klimt, représentant Thésée en combat, est censurée à cause de la nudité du héros grec. Cette censure à peut-être participer au succès de cette première exposition en attisant la curiosité du public, l’empereur François-Joseph Ier s’y rendra en personne. 

Très souvent, les œuvres de Klimt présentées au palais de la Sécession suscitent des controverses, plaçant les œuvres de l’artiste viennois au centre d’attention du mouvement, comme Pallas Athena, allégorie de la lutte pour la liberté artistique qui deviendra un symbole de la Sécession viennoise. 

Pallas Athena, 1898
Pallas Athena, 1898 
Ex-libris du Pallas Athena,
Ex-libris du Pallas Athena, que l’on retrouve dans les publications du groupe 

Parmi les œuvres emblématiques de la Sécession viennoise on trouve une fresque murale de 34 mètres de long, la Frise Beethoven. Réalisée en 1902, la Frise Beethoven est une représentation de la Neuvième Symphonie1 de Beethoven et constitue pour Klimt un exemple d’œuvre totale alliant architecture, musique et peinture. 

Les Trois Gorgones, Les Forces du Mal, Douleur Distordante, Partie de la frise Beethoven, 1902
Les Trois Gorgones, Les Forces du Mal, Douleur Distordante, Extrait de la Frise Beethoven, 1902

En 1905, des désaccords entre les membres du groupe entrainent le départ de plusieurs artistes dont Klimt. Cette période au sein de la Sécession viennoise aura permis à l’artiste d’expérimenter et de développer son style. Ses productions abandonnent la perspective, les ornements se font foisonnant, le rythme et la composition de ses œuvres évoluent, l’or prend place dans ses productions. 

II. Un style en permanente évolution 

A. Klimt et les portraits 

Les créations de Klimt sont nombreuses et variées, fresques, lithographies, dessins et de nombreuses peintures parmi lesquelles on trouve un grand nombre de représentation féminine. Ses portraits de femmes deviennent des incontournables de son travail. De la femme de la haute société au modèle anonyme, Klimt produira un grand nombre de portait au cours de sa carrière. Cette pratique accompagne les évolutions stylistiques de l’artiste et témoigne de sa recherche de renouveau. 

Portrait de Sonja Knips, 1898
Portrait de Sonja Knips, 1898  
Portrait d'Hélène Klimt (nièce du peintre), 1898
Portrait d’Hélène Klimt (nièce du peintre), 1898
Portrait de Hermine Gallia, 1904
Portrait de Hermine Gallia, 1904

Femme au chapeau et boa de plume, 1909

Femme au chapeau et boa de plume, 1909
Portrait d'Eugenia Primavesi, 1913
Portrait d’Eugenia Primavesi, 1913
Portrait de la Barone Elisabeth Bachofen-Echt, 1914-1916
Portrait de la Barone Elisabeth Bachofen-Echt, 1914-1916
Portrait de Friederike Maria Beer, 1916
Portrait de Friederike Maria Beer, 1916
Portrait d'une Dame, 1916-1917
Portrait d’une Dame, 1916-1917

Un autre sujet récurrent de l’œuvre de Klimt est le paysage. Comme les impressionnistes, Klimt commence à peindre ses paysages en extérieur. Souvent de format carré, ses paysages désertés de figures humaines vont accompagner les évolutions stylistiques de l’artiste au même titre que ses portraits. 

Haut bois, 1902
Haut bois, 1902
Sous-bois, 1903
Sous-bois, 1903
Paysage de jardin avec sommet, date incertaine
Paysage de jardin avec sommet, date incertaine
Pommier, 1912
Pommier, 1912
Avenue dans le parc de Schloss Kammer, 1912
Avenue dans le parc de Schloss Kammer, 1912
Jardin avec Coqs, 1917
Jardin avec Coqs, 1917

B. Le Cycle d’or 

Si le style de Klimt évolue tout au long de sa carrière, ce sont les œuvres aujourd’hui identifiées comme appartenant au Cycle d’or qui ont marqué la postérité. En effet, l’utilisation de feuille d’or et parfois d’autres métaux comme couleur est un des marqueurs des œuvres de Klimt à partir de 1903.

Poisson rouge, 1901-1902
Poisson rouge, 1901-1902
Hydre I (Amies I), 1904-1907
Hydre I (Amies I), 1904-1907
Danaé, 1907-1908
Danaé, 1907-1908

L’un des portraits les plus célèbres de Klimt est le Portrait d’Adèle Bloch-Bauer I. L’abondance de motif, l’utilisation d’or et d’argent, les détails du visage et des mains du modèle tranchant avec le reste de la toile, sont autant d’éléments qui font de cette toile l’une des plus emblématiques du cycle d’or.  

Si le portrait ne gagne pas tout de suite l’approbation unanime du public, il est aujourd’hui considéré comme l’une des œuvres majeures de l’artiste autrichien et fait partie de l’exposition permanente de la Neue Galerie à New York depuis son acquisition en 2006 pour 135 millions de dollars. 

Portrait d'Adèle Bloch-Bauer I, 1903 - 1907
Portrait d’Adèle Bloch-Bauer I, 1903 – 1907 

L’utilisation du métal précieux est très présente dans les créations de Klimt jusqu’en 1909, année de la fin de production d’une des dernières œuvres que l’on présente souvent comme celle qui vient clôturer le cycle d’or, la Frise Stoclet. Cette série de mosaïque de plus de 7 mètres de large sur 2 mètres de haut a été commandée à Klimt en 1909 pour la réalisation d’un hôtel particulier à Bruxelles.  

L'arbre de vie, extrait de la  Frise Stoclet, 1909
L’arbre de vie, extrait de la Frise Stoclet, 1909

C. Symbolisme et influences multiples 

Si l’utilisation de l’or chez Klimt peut être reliée à son savoir-faire en orfèvrerie, l’influence de l’art byzantin et de ses mosaïques à fond doré est indéniable. L’étude des œuvres de l’artiste permet d’établir qu’il s’intéresse beaucoup aux différents courants artistiques à l’international. Ses inspirations sont nombreuses et variées, de la Grèce antique à l’Europe du XVe siècle en passant par les estampes japonaises, Klimt utilisera ces influences comme autant d’outils à la création.  

Le sang de poisson, 1898 
Le sang de poisson, 1898 
La Femme à l'éventail, inachevé, 1917-1918
La Femme à l’éventail, inachevé, 1917-1918 

Que ce soit à travers les compositions, les ornementations, le style pictural ; les influences extérieures jouent un grand rôle dans la lecture des toiles de Klimt. Un autre axe d’étude est celui du symbolisme. 

Klimt peint beaucoup d’allégorie et réinterprète de nombreux mythes bibliques et antiques à travers ses œuvres. Un des grands thèmes qui traverse le travail de l’artiste est la mortalité, ou plutôt la vie et son cycle, ses réflexions se traduisent souvent à travers l’utilisation du corps féminin. Klimt représentera énormément de femmes tout au long de sa carrière. Enceinte, virginale ou âgée, la figure féminine chez l’artiste est chargée de portée symbolique.  

Les trois Ages de la femme, 1905
Les trois Ages de la femme, 1905
La Vie et la Mort, 1908-1915 
Les Vierges, 1913
Les Vierges, 1913
Adam et Eve, inachevé 1917-1918
Adam et Eve, inachevé 1917-1918
Bébé (Berceau) inachevé, 1917-1918
Bébé (Berceau) inachevé, 1917-1918 

III. Un artiste atypique 

A. Figure de la femme 

La figure de la femme dans l’œuvre de Klimt est extrêmement présente et multiple. Elle peut représenter la vie, mais aussi l’érotisme, l’amour et le danger. Régulièrement associée au divin par l’utilisation d’or ou de réinterprétation de mythe, la représentation de la femme que propose Klimt est extrêmement novatrice. 

Les Sirènes, 1899
Les Sirènes, 1899
Hydre II (Amies II),1907
Hydre II (Amies II),1907
Judith I, 1901
Judith I, 1901
Judith II, 1909
Judith II, 1909

On pense notamment aux réinterprétations des mythes de Judith et Holopherne2 et de Salomé3 repris à travers les toiles Judith I et II, dans lesquelles les figures féminines ne sont pas présentées comme passives mais au contraire comme femmes fatales, usant de leurs charmes pour arriver à leurs fins. La figure des sirènes ou de l’hydre, comme du sphinx, répondent à ce même trope. L’érotisme des femmes est source d’attraction mais peut aussi être dangereux. 

B. Un artiste célébré et décrié 

En plus de ses nombreuses créations, le travail de Klimt compte une grande quantité d’esquisses. La plupart représentent des femmes, de toutes âges et de toutes morphologies, dans différentes poses, parfois explicites. C’est à cause de cette manière de représenter la femme dans sa réalité et son entièreté que de nombreuses controverses autour des travaux de Klimt prennent racines. 

esquisse de femmes nues par Gustav Klimt, date inconnue
esquisse de femmes nues par Gustav Klimt, date inconnue
esquisse de femme nue par Gustav Klimt, date inconnue

Klimt est le premier artiste autrichien à peindre des femmes nues avec réalisme. Ces représentations seront parfois censurées et souvent questionnées. Nuda Veritas est présentée lors de la quatrième exposition du palais de la Sécession et provoque l’indignation d’une partie du publique, les poils pubiens n’étant alors jamais représentés. Comme lors de la présentation de Judith I deux années plus tard, ou de l’Espoir I en 1903, les toiles sont considérées comme inconvenantes voire pornographiques. Cependant, la valeur esthétique reconnu des travaux de Klimt protègera la plupart des représentations de censure durable jusqu’à l’occupation autrichienne par le régime nazi. 

Nuda Veritas, 1899
Nuda Veritas, 1899
L'Espoir I, 1903
L’Espoir I, 1903

Au-dessus de Nuda Veritas, une citation de Friedrich Schiller :

“Si l’on ne peut par ses actions et son art plaire à tous, il faut choisir de plaire au petit nombre. Plaire à beaucoup n’est pas une solution.” 

L’exemple le plus connu de scandale entourant des créations de Klimt est probablement celui des peintures de facultés. En 1894, Gustav Klimt et Franz Matsch sont chargés d’une commande par le ministère de l’éducation autrichien pour l’Université de Vienne, cinq allégories sont commandées. Klimt présentera ses œuvres La Philosophie, La Médecine et La Jurisprudence lors d’expositions sécessionnistes entre 1900 et 1907 et chaque présentation sera accompagnée de nombreuses critiques.  

La Philosophie et La Médecine dérangent, les amas de corps occupant une partie du tableau, symbole de l’humanité et du cycle de vie dépeignent des corps sensuels et érotisés qui se mélangent à d’autres, âgés ou dans l’enfance. Ces représentations sont inhabituelles et perturbent le public.  

En 1901, la présentation de La Médecine déclenche une vague de critique à l’encontre de Klimt mais aussi contre le soutien que lui fournit le ministre de l’Éducation, des numéros de la revue Ver Sacrum présentant des ébauches préparatoires à la toile sont confisqués. 

La Philosophie, 1899-1907, 3 mètres de large sur 4,30 mètres de haut
La Philosophie, 1899-1907, 3 mètres de large sur 4,30 mètres de haut
La Médecine, 1900-1907, 3 mètres de large sur 4,30 mètres de haut
La Médecine, 1900-1907, 3 mètres de large sur 4,30 mètres de haut
Esquisse préparatoire pour La Philosophie
Esquisse préparatoire pour La Philosophie
Détails de La Médecine -représentation de la déesse grecque de la médecine, Hygie
Détails de La Médecine –représentation de la déesse grecque de la médecine, Hygie

Outre l’indignation provoquée par les nus et l’érotisme des allégories, le symbolisme porté par les toiles ne convient pas à de nombreux notables, dont les professeurs de l’université de Vienne, bâtiment pour lequel les allégories ont été commandées.  

Si la présentation des facultés à l’étranger est couronnée de succès (La Philosophie est primée lors de l’exposition universelle de 1900 à Paris), ce n’est pas le cas en Autriche où le sens porté par les œuvres est loin de la vision idéalisée des disciplines attendue par le public. 

Dans La Médecine, l’humanité est présentée comme impuissante face aux figures de la mort et de la maladie, cette sensation se retrouve dans La Philosophie. L’allégorie philosophique, portée par la représentation d’un sphinx, gardien des secrets et des réponses, dominent la composition tout en apparaissant effacé, lointain, presque inaccessible à l’humanité qui occupe l’autre pan de l’œuvre.  

La Jurisprudence 1903-1907, 3 mètres de large sur 4,30 mètres de haut
La Jurisprudence 1903-1907, 3 mètres de large sur 4,30 mètres de haut
Esquisse préparatoire à La Jurisprudence
Esquisse préparatoire à La Jurisprudence

La Jurisprudence ne fera pas exception. L’allégorie présente un homme âgé, nu devant un tribunal de trois femmes, les Erinyes, déesses infernales de la mythologie grecque dont le rôle est de punir les humains. Ce n’est qu’en haut du tableau que l’on trouve les représentations de la justice, du droit et de la vérité. La distance séparant les allégories à l’arrière-plan et les figures du jugement au premier dénoncent les défaillances de la discipline. 

À la suite des différents scandales des peintures des facultés, alors que le ministère propose de changer le lieu d’exposition de l’université pour la Moderne Galerie de Vienne, Klimt choisi d’annuler la commande. Il remboursera les coûts avancées grâce à des mécènes qui lui achètent les toiles des facultés. 

Ces œuvres comme d’autres seront catégorisées “art dégénéré” par le régime nazi, les facultés font partie des toiles perdues pendant l’occupation.  

C. Une personnalité introvertie 

Si Klimt accède à la renommée de son vivant, on ne sait que très peu de choses sur la vie privée de l’artiste. Réservé, il se rend aux évènements officiels mais préfère le calme de son atelier où seuls sont autorisés ses différents modèles et de nombreux chats. 

Peu sociable, même dans son intimité, Klimt accorde une grande importance à sa famille et vivra jusqu’à la fin de sa vie dans un appartement qu’il partage avec ses sœurs célibataires. Si on lui connait des aventures avec ses modèles et quelques clientes pour ses portraits, Klimt conserve sa vie privée très discrète. S’il loge certaines de ses maitresses, dont certaines lui donneront des enfants, il ne se présente en public avec aucunes d’elles.  

Sa partenaire de toujours, c’est Emilie Flöge, rencontrée en 1891, cette relation parfois dépeinte comme romantique, d’autres comme amicale, accompagnera Klimt jusqu’à la fin de sa vie. Si beaucoup de questions entourent cette relation, l’influence de la jeune styliste moderne sur Gustav Klimt est indéniable.  

Portrait d’Emilie Flöge, âgée de 17ans, 1891
Portrait d’Emilie Flöge, âgée de 17ans, 1891
Portrait d'Emilie Louise Flöge, 1902
Portrait d’Emilie Louise Flöge, 1902
Gustav Klimt et Emilie Flöge
Gustav Klimt et Emilie Flöge

L’artiste représentera souvent Emilie Flöge dans ses tableaux, certains historiens de l’art avancent même que l’une des œuvres les plus reproduites de Klimt, Le Baiser, serait une représentation du couple lors d’un séjour dans leur maison de vacances près du lac Attersee.  

Le Baiser, 1908-1909
Le Baiser, 1908-1909 

La vie de Klimt a toujours été enveloppée de mystère, et plusieurs de ses aventures ont scandalisé le public. La légende raconte qu’à sa mort, 14 enfants illégitimes se sont manifestés comme descendant de l’artiste qui avaient déjà 6 enfants officiels de 3 mères différentes.  

Klimt avait probablement conscience de la curiosité suscitée par son personnage, une de ces citations les plus célèbres propose de répondre à ces interrogations : 

“Si quelqu’un veut savoir quelque chose sur moi en tant que peintre, qu’il regarde attentivement mes toiles et qu’il cherche à découvrir en elles, ce que je suis et ce que je veux.” 

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Illustration de couverture, Hydre I (Amies I), Gustav Klimt, 1904-1907 

  1. La Neuvième Symphonie de Beethoven a été composée en 1824, elle présente quatres mouvement dont l’Ode à la joie 
    https://www.youtube.com/watch?v=xET5RKqk_po  ↩︎
  2. L’histoire de Judith décapitant Holopherne est un thème classique en peinture depuis le XIIème siècle. On trouve de nombreuses représentations de ce mythe dans les œuvres de la période de la renaissance et du baroque. Parmi les artistes ayant travaillés ce thème on trouve notamment Sandro Botticelli, Pierre Paul Rubens et Caravage. ↩︎
  3. Salomé et sa danse des sept voiles inspire de nombreux artistes depuis le XVe siècle tant en peinture, qu’en littérature et musique. ↩︎

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